Rencontre du troisième type… ou presque ! 👽
C’était la semaine dernière. Pour la réalisation d’un audit je me rends dans une fonderie industrielle de 250 personnes. Un secteur d’activité qui est souvent perçu comme un vestige du passé. Une sorte d’image “à la Zola” avec des termes et un environnement de travail d’un autre temps : moulage, sablage, noyautage, parachèvement, ….
Victime de mes a priori je m’attends au pire en entrant dans ce type d’établissement.
Et pourtant !
Je suis émerveillé 🤩 de découvrir un univers qui chahute mes idées préconçues ! Un univers où l’humain a toute sa place.
Un univers où la diversité n’est pas simplement un propos politique : plus de 20 nationalités sont présentes.
Un univers qui attire des jeunes : diplômés ou non.
Un univers qui fait de la mobilité interne une véritable source de fidélisation des collaborateurs.
Un univers dans lequel le patron fait, tous les matins, son tour d’usine en saluant les opérateurs par leur prénom (Hey Jacky !😉).
Un univers “énergivore” mais qui multiplie les initiatives et investissements pour optimiser le rendement énergétique.
On pourrait croire que ce type d’entreprise n’a pas d’avenir et que la lutte est inutile.
Lui, pourtant, il croit à un avenir. Il est passionné par son métier et est convaincu que l’on peut faire autrement.
Lui, c’est ce patron charismatique et discret à la fois. Il avance de manière pragmatique, il lutte face aux obstacles toujours plus nombreux.
Je suis émerveillé et respectueux de ce que je vois, de ce que je ressens. Je poursuis tout de même ma mission d’audit et décide de m’aventurer sur le thème de la RSE.
“Je sais que c’est un sujet important mais on n’a pas le temps ni les ressources pour s’en occuper”.
Et bien là, grosse claque ! 😳
Voilà un patron qui fait de la RSE à haute dose sans le savoir et surtout sans le communiquer. Son slogan préféré “pour vivre heureux, vivons cachés”.
Une belle leçon d’humilité et d’action.
Cette Fonderie prend les choses dans le bon ordre.
Ma conviction personnelle ? Tout d’abord “faire”, puis dans un second temps, le “faire savoir”… pas pour la gloire, mais pour montrer par l’exemple que c’est possible !
Christophe VILLALONGA
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Une nouvelle façon de voir les choses
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